18 AVRIL 2024
LES AMBULANCIERS ARDENNAIS SE METTENT À L'ARRÊT
Ce jeudi 18 Avril 2024, SYNAP soutient ses adhérents qui ont utilisé leur droit de grève.
11 sur les 16 salariés de la SARL Féron, des Ambulances des Isles, revendiquent leurs conditions de travail dans les rues de Rethel dans les Ardennes.
Alors que depuis des mois, les salariés et le syndicat à son tour ont tenté de rentrer en communication avec le gérant, celui-ci s'est montré hostile et a conduit au mouvement social.
AMÉLIORATION DE NOS CONDITIONS DE TRAVAIL:
- Refus de la baisse des heures supplémentaires
- Refus du travail en demie journée
- Organisation des pauses repas par la régulation, et notifiées sur le PDA avec le lieu
- Mise en conformité du local des véhicules, électricité, eau, salle de pause, toilettes, vestiaire, sécurité incendie. Une communication plus rapide et transparente de la part de la direction. Fluidité des informations et des notes de service
- Reconnaissance et considération
- Dépose des demandes de congés d’été le 15 avril avec réponse le 15 mai
- Dépose des demandes de congés d’hiver le 15 juin avec réponse le 15 juillet
- Respect des règles en matière de CSE (préparation des réunions et dépose des questions des salariés 8 jours avant à la direction)
- Le paiement du temps de formation des titulaires CSE (obligation légale)
- Allègement du dossier administratif du patient
- Aucune avance de frais par les salariés
- etc………..
REVENDICATIONS FINANCIÈRES:
- Augmentation générale de 10 % pour tous les salariés
- Une prime de garde UPH de 30 € par garde
- La suspension immédiate de l’accord d’entreprise de 2019 et son avenant de 2021 (annualisation des heures et prime panier repas)
- Prime de 13ème mois au prorata du temps de présence
- Mise en place d’un budget oeuvres sociales
- Prime de tenue (nettoyage)
- L’arrêt des intérimaires et/ou indépendants pour les gardes UPH
- Mise en place de téléphone professionnel ou PDA individuel
Alors que le secrétaire général de SYNAP Yves Mertz a tenté de joindre l’employeur pour ouvrir la négociation, il a refusé de discuter avec les salariés.
Dès 6h ce matin les gendarmes ont établi un rapport sur les locaux et l’ARS avec qui SYNAP est en contact découvre que l’entreprise a l’époque avait présenté des locaux qui ne correspondent plus à la réalité. En effet depuis 1 an les salariés sont dans un bâtiment sans eau, ni chauffage, ni vestiaires, ni rien…
Dans cette journée de revendication , la gendarmerie , la police municipale, le maire Joseph Afribo de Rethel et le sergent de police territoriale de Charleville ont accompagné le mouvement.
SYNAP reste au soutien de ses adhérents qui souhaitent poursuivre les actions.
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